samedi 29 septembre 2007

2e week end : samedi 29

C'est encore moi qui raconte (Mathieu) vu que c'est moi qui ai fait le plus de trucs durant ctte journe somme toute assez vide ;-p

Celle-ci a commencé très fort puisque je me suis levé à 7h après m'âtre couché à 4h (pas envie de me coucher); je m'étais levé si tôt exprès pour accompagner Clopinette à son cours de danse (ou du moins pouvoir me balader aux alentours en attendant).

Sauf que j'ai traîné sous la douche 5 minutes de trop et j'ai loupé le départ (LOSER!). Loser jusqu'au bout, j'ai décidé d'employer mon temps à le dépenser misérablement ;-) : j'ai donc entrepris de regarder "Le Retour du Roi" VERSION LONGUE (oui je sais je suis fou). Heureusement que sur les DVDs on peut accélérer x2, x4, voire davantage (et parfois c'était pas du luxe) :-D

Ensuite, la journée s'est écoulée lentement jusqu'à ce que j'accompagne Clopinette ainsi que Riri et Loulou (Fifi était resté à la maison à jouer à la XBox, pour changer :-D) à Dunshaughlin pour louer les DVDs que nous allions regarder dans le week end. Là vous vous dites "mais je m'en cogne de savoir qu'ils sont allés louer des DVDs"; j'en parle simplement en guise d'introduction à ceci : si vous trouvez que le cinéma populaire contemporain est d'une pauvreté affligeante, imaginez que vous vous trouviez dans votre vidéothèque habituelle, mais sans les films français. Comme la production irlandaise est très peu fournie, il ne reste que les films américains qui ont passé l'Atlantique (ce qui exclut les films du festival de Sundance ;-D) Par contre, tous les films américains les plus nuls des dix dernières années continuent d'occuper une bonne place sur les rayons, comme si c'étaient des classiques ("Independance Day", "Anacondas", etc.)

En cherchant dans tous les rayons, je n'ai trouvé que HUIT films potables : "Match Point", "Las Vegas Parano", "The graduate", "Fargo", et quelques autres. Tout le reste du magasin se composait de films du même accabit que ceux cités ci-dessus, une large place étant réservée aux films d'horreur qui florissent en ce moment ("La colline a des yeux", "saw", "la maison de cire", "ta mère contre les zombies", "le retour de jack l'éventreur d'autostoppeurs d'halloween").



Si si, j'te jure. Je me plaindrai à AerLingus!


PS : mise à jour de la liste des trucs qu'on peut acheter en pharmacie, en Irlande :

Des bijoux (rayon spécialement dédié dans la pharmacie de Dunshaughlin), du coca (petit frigo à l'entrée), des adaptateurs, du parfum (rayon spécialement dédié avec vendeuse dédiée dans une autre pharmacie), des DVDs (présentoir près de la caisse), des appareils photos (toutes sortes de packs, sans oublier la grosse borne en libre accès pour développer les photos numériques dans un coin du magasin).

2e semaine : vendredi 28 (bis)

Cette fois, voici un message réellement dédié à ce qui s'est passé le vendredi 28 :-)

Le fait marquant du jour, c'est qu'après que France soit allée voir le dentiste quelques jours auparavant, c'est désormais à mon tour (Mathieu) d'aller voir le médecin pour mon asthme.

Je vous la fais court, sachez simplement qu'on y a passé PLUS DE 3 HEURES - le temps d'y aller, de poireauter une bonne heure, puis de rester deux plombes à essayer de baragouiner avec le médecin. Bizarrement, le dialogue sur les explications scientifiques s'est très bien passé (j'ai tout compris sur les molécules qui agissent sur les récepteurs, etc.) mais les explications sur le nombre de comprimés à prendre étaient à s'arracher les cheveux.

Le médecin m'a prêté un inhalateur. Quand je le mets j'ai l'air d'un cancéreux de 90 ans (cf. photo).




Sinon, j'ai enfin vu "Les tontons flingueurs". Je pense que Jésus (pas le messie, mon ami) doit verser une larme, vu qu'il est un fan inconditionnel de ce film.
Bon, avouons-le, la mise en scène a un peu vieilli (l'action est très lente et le film est bourré de faux raccords, sans parler de l'indispensale mais néanmoins insupportable Romance glissée dans le scénario), mais les dialogues d'Audiard défoncent sa maman (comme on disait à l'époque). A noter un Claude Rich jeune aussi cinglé que d'habitude.


Francis Blanche, Lino Ventura et Bernard Blier (le truand, le cave et le catcheur :-D)

2ème semaine : vendredi 28

(Encore) quelques conseils

J'ai déjà fait une partie "conseils" mais je me suis rendue compte que j'avais oublié certaines choses essentielles:


1/ Faites une procuration à la banque


Choisissez une personne en qui vous avez toute confiance (faut pas se tromper parce qu'avec une procuration, la personne en question peut vous vider votre compte :D) et donnez lui une procuration sur votre/vos compte(s).
Ca peut éviter des allers/retours inutiles et peut-être même quelques problèmes avec la banque que quelqu'un présent en France puisse intervenir sur votre/vos compte(s) en cas de besoin.

Ex: votre carte bancaire arrive à expiration et la nouvelle vous attends au guichet de votre banque...


2/ Faites une procuration à la Poste


Je dirais presque que c'est obligatoire.
Exemple: vous recevez une lettre recommandée, un colis...etc
Sans procuration, ce n'est même pas la peine que quelqu'un d'autre que vous essaye de récupérer ledit colis ou ladite lettre! Et ça serait ballot de revenir en France juste pour ça..!

Conclusion: il vaut mieux anticiper les problèmes (quit à en faire trop) en faisant des procurations à quelqu'un en qui on a confiance plutôt que devoir gérer à distance ou pire revenir en France.


Réponse au commentaire d'Hélène:

Comme je l'ai déjà dis, j'ai trouvé du boulot sans en chercher. Je n'ai répondu à aucune annonce, je n'ai mis mon CV sur aucun site, je n'ai contacté aucune entreprise...Bref, j'étais en parfaite cohérence avec ce que j'avais dis: VACANCES!!

Le SEUL contact que j'ai en Irlande (hormis Paulette&Co) est mon prédécesseur chez Eurodoc. Elle a le même parcours que moi (un an de stage en recrutement chez Eurodoc + départ en Irlande), le tout un an plus tôt. Il n'en fallait pas plus pour que je la contacte. Résultat, on communique par mail depuis plusieurs mois (sans s'être jamais rencontrées jusqu'à y'à quelques jours).

Après avoir passée un an en tant que serveuse en fast-food, elle a trouvé un poste de chargée de recrutement en cabinet. Donc, lorsque je suis arrivée en Irlande, elle m'a spontanément proposé un job!

J'ai réfléchi et je me suis dis que je serais bête de refuser pour pleins de raisons:

- on m'"offre" un travail sans que je n’aie rien à faire (exit les candidatures envoyées, les entretiens foirés, le temps perdu, la fatigue, le moral à zéro).

- c'est un boulot dans une société très connue en Irlande. Ca sera donc beaucoup plus facile pour moi de trouver un autre travail après cette première expérience.

- mes horaires me conviennent parfaitement (9h30-17h30) donc pas de travail le soir, la nuit, les WE...le TOP!

- je vais être dans un environ anglophone, ce qui est très bon pour mon anglais.

- je vais renflouer un peu les caisses et ce n'est pas inutile! En Irlande, on a vite fait de dépenser plusieurs centaines d'euros sans s'en rendre compte..:(

- d'ailleurs c'est bien payé: entre 10 et 11 euros de l'heure (le salaire minimum est autour de 8€)

- Enfin, c'est un job temporaire. Je peux arrêter quand je veux.


Voilà toutes les raisons pour lesquelles j'ai accepté. Je regretterai sûrement après m'être levée plusieurs matin à l'aube mais pour le moment je suis contente! :)


jeudi 27 septembre 2007

2ème semaine : jeudi 27

Alors aujourd'hui, on a des choses à dire:

I FOUND A JOB!!!!!! (France)





J'ai rien fait pour mériter ça mais "le travail c'est comme une mauvaise grippe, ça vous tombe sur la gueule quand vous vous y attendez le moins" (Françoise L.)

Je suis donc attendue dès lundi prochain chez Arnotts (le Printemps local) pour faire...de la saisie informatique!! C'est pas le Pérou mais ça va me rapporter des sous..:-D

Quand lama fâché... (proverbe péruvien)

D'ailleurs, la personne qui m'a recrutée m'a dit qu'elle avait très régulièrement des postes similaires chez Arnotts. Donc, que les français qui voulaient venir en Irlande et qui s'inquiétaient de savoir s'ils allaient trouver rapidement un emploi se rassurent! Je pourrai leur filer des pistons :)

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Mathieu a eu un entretien dans une grosse société internationale (Murex), et ça s'est plutôt bien passé (probablement grâce au costume :-p). Il a passé une heure d'entretien et deux heures de tests de compétences techniques.

Mathieu : pour ceux à qui ça parlera : pour être développeur d'interfaces graphiques chez Murex, il faut leur prouver qu'on sait faire des dérivées, des intégrations, des calculs de limites, des probas/stats.
Vlà quoi !

Spéciale dédicace à mes condisciples, qui ont toujours cru en moi :-P



Pride and Passion


Mon futur job et le futur job de Mathieu (I hope so) sont situés dans les quartiers chics de Dublin (= Dublin 2). On en a donc profité pour se balader un peu dans la ville.

En remontant Westorland Street (après avoir passé le pont O'Connell), on arrive dans Grafton street.

Nous sommes passés devant Trinity College, et nous avons remonté et descendu Grafton Street, la rue commerçante la plus chic (Rolex, Chanel, et plein de touristes* :-D); elle était très animée, on a croisé de nombreux musiciens de rue (cf. photo) et il y avait un spectacle de clowns.

DJ Ridoo aux platines (en t-shirt, alors que ça pelait)

Dans les rues de Dublin, on peut croiser toutes sortes d'hommes sandwich : l'homme sandwich traditionnel (une plaque devant, une plaque derrière), l'homme sandwich à pancarte (un nom de magasin avec une flèche qui indique sa direction), l'homme sandwich à pancarte mobile (qui agite son panneau au dessus de la foule pour attirer son attention), etc...

Les hommes sandwich qui se caillent les miches (et qui se font chier)


Enfin, à la tombée de la nuit, la lumière sur le centre ville de Dublin est magnifique. Nous avons pu admirer un arc-en-ciel géant au dessus des buildings et le Half-Penny Bridge rougeoyer au loin.

Half-Penny Bridge, qui doit son nom au payage dont on devait s'acquitter au 19e S.

Paye ton arc-en-ciel.
(c'est sur eux que les Leprechaun nous rendent visite) (aucun sac d'or au pied de l'arc-en-ciel)


La Dublin Spire (là on se rend mieux compte de sa taille)
(quand on se met au pied et qu'on lève la tête, ça donne le tournis!)



* A propos de touristes, il faut savoir que jusqu'à il y a dix ans, l'Irlande connaissait une émigration de 40 000 habitants par ans pour 4 millions d'habitants. depuis son succès économique, elle connaît une immigration de 100 000 habitants/an/4 millions d'hab. ... 10% de la population n'est pas née en Irlande! Salopards d'étrangers qui viennent nous voler notre travail, à nous les honnêtes citoyens Irlandais.

Tous les chemins mènent en Irlande :-)

2ème semaine : mercredi 26

Mercredi c'est raviolis, euh non dentiste!
Arf encore, ça me poursuit jusqu'en Irlande cette histoire de dents.

Je vais faire simple: j'ai 5 jours d'antibiotiques (penicilline).
Si ça ne s'arrange pas, come back at home!!
Snif..:((

2e semaine : mardi 25 sept.

** coming soon **

Balade en vélo dans la campagne!
Rencontre de la marcheuse olympique locale!
Petit coucou à Marguerite.



2e semaine : lundi 24 sept.

** on n'a rien fait (de rigolo) - juste les CVs etc. **

Premier week end! (22 et 23 sept.)

** coming soon **

Samedi :
piscine à Navan
ciné à Blanchardstown : "the Bourne ultimatum"
fast food : "Eddie Rocket"

Dimanche :
Planche à voile à Malahide !




mardi 25 septembre 2007

Quatrième jour - vendredi 21

Aujourd'hui, il n'y a pas grand chose à signaler excepté...le match de rugby France/Irlande! (et le délicieux chili con carne du dîner :p).

Vous le savez, nous ne nous intéressons pas tellement (du tout?) au rugby mais c'était trop marrant de faire monter la pression vue l'extraordinaire coïncidence de cette rencontre. Dès le matin, on a annoncé qu'on allait regarder le match tous ensemble et on a même rigolé en faisant un peu les fiers à bras (genre: "on va vous écraser").

Les irlandais ont perdu: normal ils étaient sponsorisés par O2 !


De toute façon, Jack était déjà au taquet et avait même prévu de courir le risque de perdre une partie de sa récolte en la laissant dehors une soirée de plus afin de pouvoir rentrer regarder le match :-D

Le dîner a été spécialement écourté et à l'heure dite, nous étions devant la TV (un écran plat tellement large qu'on aurait pu voir les poils de nez de Chabal - sur cette TV, même Vincent Mc Doom a des grosses fesses). Mathieu avait même fait un petit drapeau tricolore avec les crayons de couleur du cadet.






Troisième jour - jeudi 20

Aujourd'hui opération PPS number! Faut vraiment qu'on règle cette histoire!
Nous devons donc aller au Social Welfare de Navan. Justement Paulette est un RDV chez le dentiste à Navan, on en profite donc pour faire le trajet avec elle.

Elle nous dépose dans un coin de la ville et après avoir demandé notre route à plusieurs personnes, nous finissons par trouver la Kennedy House sur la Kennedy Road (le sketch des rues sans numéros et sans panneaux s'est encore un peu plus compliqué quand on s'est rendu compte que la rue changeait de nom entre chaque carrefour).

Le Social Welfare est situé au fond d'une ruelle, juste en face d'un sex shop...:-D
Celui ci indique: "leather, PVC, uniforms, toys, lingerie...". Sympa les visites à la sécu!!

L'Irlande prend soin de notre santé et de notre intégration sociale

Pendant l'attente au Social Welfare, nous gardons un oeil (surtout Mathieu :p) sur une petite fille d'environ 4 ans qui ne pense qu'à essayer ses jambes toutes neuves. Chaque fois qu'elle s'éclipse (en douce, avec l'air très sage sous ses petites lunettes), sa maman est obligée de quitter le guichet pour la ramener. Parfois, la gamine est tellement dicrète que c'est Mathieu qui la ramène, sous l'oeil amusé des quelques polonais présents.

Tout est ok, on recevra notre PPS par la Poste dans environ 7 jours (arf c'est long!!).

Une fois sortis du Social Welfare, nous avons fait la pause pipi à SuperMac. Ensuite, nous avons profité de notre passage à Navan pour visiter la ville et notamment sa grosse galerie marchande (style Vélizy en petit). Y'a plein de magasins bon marché, du coup j'ai (France) acheté deux sacs...(indispensable, si si). On en a aussi profité pour acheter des cartes postales. D'ailleurs on les a écrites le lendemain mais on ne les a toujours pas postées..

Retour à Dunshaughlin en bus.

Paulette nous propose de faire une marche à travers les champs. En fait il s'agit plus de course à pieds tellement elle va vite. En plus nos bottes sont trop grandes, ça nous fait mal aux pieds. On ne peut vraiment pas suivre, la ballade est écourtée. :)


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Addendum

On a oublié de parler d'un truc sympa qu'on a fait le premier jour. On a fait un tour dans la moissonneuse de Jack quand il l'a ramenée des champs. C'était impressionnant: la bête est haute d'environ 5 mètres!


Une Case Axial Flow

lundi 24 septembre 2007

Deuxième jour - mercredi 19

Comme Paulette doit jongler avec ses trois morveux (disons-le franchement :-D) et qu'elle passe son temps en voiture à emmener l'un à son atelier poterie à Dublin et ramener l'autre de son cours de Jokari à Navan (sans parler des soirées pyjama à Blanchardstown), elle nous propose de nous déposer à l'arrêt de bus à quelques kilomètres de la maison pour que nous puissions aller à Dublin et démarrer nos démarches.

Le corrolaire de cette offre est que le départ en 4x4 est anticipé à la minute près (si tu loupes la fenêtre de lancement la fusée peut exploser en vol, carrément).

Donc lever tôt et petit déjeûner fissa. En réalité, comme le mari entre aussi dans la danse (vu qu'il a lui aussi ses propres obligations), il faut compter sur deux fenêtres de lancement possibles. Nous, en bon citadins, avons décidé à la dernière minute de laisser partir le premier train et de prendre le second, histoire de mieux réfléchir à notre plan de bataille en ville - préparation totalement illusoire puisque nous avons mis le temps ainsi gagné à profit pour lambiner encore un peu plus. De toute façon, nous sommes quand même partis avec Paulette puisque malgré tous ses efforts pour plainifer sa journée, le réveil tardif de ses rejetons sabote systématiquement son emploi du temps ;-)

Nous voilà donc à l'arrêt de bus de Dunshaughlin, riante bourgade à peu près aussi grande que ma penderie, à attendre un bus à 2 x 5,10€ le billet aller (saligauds!)

Le trajet jusqu'à Dublin est assez long (45 minutes), et nous en profitons pour faire une petite sieste.

Une fois arrivés là-bas nous hésitons un peu sur l'arrêt auquel descendre. Mal nous en prend car le tout dernier tronçon de trajet (entre l'arrêt en plein centre ville situé juste devant l'office du tourisme et l'arrêt terminus) est infiniment long - à cause des embouteillages, et en plus il nous a fait perdre le sens de l'orientation. Nous n'étions plus très sûrs de pouvoir retrouver l'office du tourisme.

Finalement nous descendons au "busaras" (l'arrêt de bus, en gaëlique), une espèce de gare routière qui fait office de terminus en plein centre de Dublin.

Nous essayons de mettre la main sur un plan des lignes - makach bono bezef.

On est un peu toujours en galère sur le PPS number, étant donné qu'on a oublié le papier où on avait noté l'adresse et le n° de téléphone du centre de sécu (boulets!). Comme on est des fous, on demande à un passant qui nous indique le premier bâtiment administraif venu; Là, le type nous donne la vraie adresse du centre de sécu (Tara Street, de l'autre côté du "pont").

Les yeux pleins de bouillie, nous nous imaginons que le pont dont tout le monde nous parle est ce pont de chemin de fer à quelques dizaines de mètres de nous. Nous passons plusieurs fois en dessous (pour aller "de l'autre côté" :-D) et demandons notre chemin à 8 millions de personnes (dont des policemen, ce qui montre notre désespoir) avant de comprendre que l'avenue sur laquelle nous nous trouvons se change en pont un peu plus loin, pour passer le fleuve. En fait, Dublin est exactement comme Paris, et c'est comme si nous avions été sur le Boulevard Saint Michel et qu'on nous avait indiqué qu'il fallait traverser la Seine. Mais comme le Centre de dublin est totalement plat, impossible de voir qu'il y a un pont, même en étant juste à côté!


Busaras (et non pas Busarus), le pont de chemin de fer, le pont, Tara Street, O'Connell street...

Bref, nous traversons, et remontons la Tara Street en quête du centre de Social Welfare.

Une chose à savoir sur les rues irlandaises : tu peux toujours crever pour trouver un panneau qui t'indique le nom de la rue où tu es, et tu peux encore plus crever pour trouver un numéro de rue; pire, cette dernière chose n'existe pas vraiment. Quand tu cherches une adresse, tu ne cherches pas le n° truc de la rue machin, mais tu cherches la "house bidule" dans la rue machin. Là, par exemple, on était censés trouver la "Tara house" (sans panneau sur la façade, vous vous doutez bien).
Paulette nous a même indiqué que la plupart du temps, pour s'y retrouver, les gens indiquent le Pub le plus proche... "what's your local?" - sous-entendu "Quel est votre pub local?" "vous habitez près de quel pub?"

Au Social Welfare, il faut prendre un numéro (normal). Un panneau nous avertit que pour obtenir un PPS number "hors de la zone concernée par ce centre", il faut "s'adresser au centre concerné parmi les centres présents dans la liste ci-dessous" Evidemment, rien n'indique à quelles zones correspondent les centres. Nous faisons donc la queue pour apprendre que notre centre se trouve à Navan, à environ 15 km au Nord de Dunshaughlin. Heureusement, j'avais repéré (Mathieu) que Navan était accessible par le même bus que celui que nous avions pris ce matin là.

Soulagés d'avoir enfin l'information voulue, nous décidons de partir vers le centre ville, dans la grosse avenue commerçante (cf. O'Connel Street sur le plan ci-dessus).


Dans cette rue, on n'a pas chômé :
- On a été acheter des cartes SIM avec du crédit pré-payé (là-bas, l'opérateur à la mode s'appelle O²)
- On a été à l'office du tourisme pour trouver des infos et on a acheté un plan de la ville (évidemment, le bureau mitoyen, qui lui s'occupe de toutes les informations autres que touristiques telles que le logement ou l'emploi, était fermé le mercredi...)
- On a mangé au Burger du coin (SuperMac's) en regardant le plan et en étreinant nos cartes SIM (personnellement je suis devenu fou en essayant de comprendre le prix d'un menu - et les caissières polonaises étaient incapables de m'expliquer).
- Comme France se tâtait pour acheter un nouveau téléphone, on est retournés voir les gens d'O². Finalement on ne leur a pas acheté de téléphone mais on leur a fait avouer que les adaptateurs 110V (système brittanique) --> 220V (système européen) s'achètent à la ... pharmacie.
- On est allés à la pharmacie, ou nous avons achetés lesdits adaptateurs, mais notez bien que nous aurions tout aussi bien pu y acheter des piles, une coloration pour les cheveux, du parfum (dans le rayon parfumerie spécialement aménagé avec sa vendeuse dédiée, qui occupe la moitié de la pharmacie) ou encore du Coca (dans le petit frigo à l'entrée) - On est allés à l'ANPE ("FAS") pour que je puisse regarder les offres. Malheureusement, je ne pouvais pas utiliser les tépéhones gratuits ni imprimer les offres tant que je n'avais pas mon PPS number. Mais il m'a suffi de noter les adresses email et le tour était joué.


A propos des Polonais, il faut savoir que les Polonais, en Irlande, c'est comme les "Arabes" pour nous. C'est l'immigré n°1; il y en a partout (attention, hein, on n'a rien contre les "arabes", c'est juste pour essayer d'expliquer) (on n'a rien contre les Polonais non plus d'ailleurs ;-p) Donc en gros toutes les caissières et toutes les serveuses ont blondes, et dans les supermarchés il y a des rayons de bouffe polonaise (Polish Food - Polska je-sais-plus-quoi). Nous, les Français, on est privés de rayon de bouffe spécialement dédié, mais on s'en fiche étant donné que plein de produits sont importés de France ou copiés sur la nourriture française. On peut donc acheter de la "French Baguette" (traduite en français par "pain français traditionnel" - LOL), des Petits Filous, du Chèvre du Poitou (à 6€ le rouleau...), que sais-je encore.


Le hasard, toujours farceur, a fait en sorte que tous ces lieux que nous avions à visiter soient disposés aux deux extrémités de la O'Connel Street, de telle sorte que nous soyons obligés de la monter - descendre - monter - descendre - monter - etc...

Nous avons fini par tomber sur LE monument de la O'Connell Street, une espèce de flèche en métal contemporaine chromée de peut-être 50m de haut, se dressant fièrement vers le ciel (pour la louper il fallait vraiment le vouloir)

La "spire" de O'Connel Street

Le mari de Paulette, Jack, m'a expliqué qu'avant, à la place de la flèche, se dressait une haute colonne dans le même style que les splendides bâtiments en brique de l'avenue, mais que l'IRA l'a faite péter parce qu'en haut se trouvait une statue de l'amiral Nelson (pour ceux qui n'ont pas suivi, les Irlandais n'aiment pas beaucoup l'occupant brittanique ni tous les symboles qui s'y rapportent).


A propos du centre ville de Dublin, j'ai eu une impression très étrange, parce que ça ressemble beaucoup à Paris (somptueux bâtiments du 19eS, large avenue très peuplée qui se termine sur un pont qui enjambe le fleuve, un fleuve enjambé par plusieurs ponts, etc.) sauf que tout est plus petit... Mais en conservant les mêmes proportions (immeubles moins hauts, fleuve moins large, ponts plus rapprochés). On a donc l'impression d'être dans un mini-Paris (mais sans métro). Un peu comme l'avenue miniature de Disneyland, 'voyez l'idée ma brave dame? (les Irlandais apprécieront la double comparaison, j'en suis sûr :-D)

Dublin : Paris miniature! (O'connell bridge)


A ce moment, c'était l'heure de rentrer, on en avait plein les bottes. On a repris le bus, Paulette est venue nous chercher à l'arrêt de bus de Dunshaughlin, et elle nous a fait un bon couscous.

C'était une bonne journée!



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Petit addendum sur la première soirée : j'ai commencé à avoir de l'asthme et France se traîne une douleur aux dents affreuse... qu'on a emmenés avec nous à Dublin le lendemain, et qu'on a retrouvés le soir en rentrant :'-(

dimanche 23 septembre 2007

Premier après-midi - mardi 18

La route est tranquille, Paulette nous raconte plein de trucs rigolos. Elle nous explique les premiers rudiments de la culture locale : conduite à gauche, panneaux, feus rouges, etc.

Paulette dans son 4x4

Juste au moment où on parle du PPS number (l'identifiant unique que chaque immigrant doit demander et qui lui permet de travailler - un peu l'équivalent du numéro de sécu en France), on passe devant le bâtiment de l'administration locale. On en profite donc pour s'arrêter et demander des détails au guichet. La dame nous dit que ce n'est pas là mais nous donne les numéros de téléphone à appeler.

On repart vers Dunshaughlin - vers cette ferme mythique dont la seule caractéristique commune à tous les récits qui en sont faits est "paumée dans la cambrousse". En réalité, elle considérée comme paumée simplement parce qu'il n'y a pas un bus qui s'arrête devant la porte, mais elle est quand même située dans une région assez peuplée, et la ferme elle-même est un joli cottage disposant de tout le confort (je m'imaginais presque une ferme en pierres de taille avec un toit de chaume, plantée au milieu d'une plaine balayée par les vents; en réalité elle est dans un joli petit coin où les champs sont séparés par des haies, avec plein de maisons à proximité, une église tout près, et quelques commerces pas très loin).

Nous remontons l'allée en gravier et nous garons le Range Rover devant une porte avec baie vitrée. Nous sommes accueillis par les deux chiens : Taz et Austerlitz (qui pourrait croire que notre hôtesse est Française?)

Devant la maison (reconstitution)

La barraque est immense, on voit que le sol ne coûtait pas encore trop cher à l'époque de la construction. Ce qui est encore plus fou, c'est que la famille nous héberge dans une partie de la maison qui ne sert jamais, et qui donc est parfaitement bien rangée et luxueusement décorée - c'est comme si on nous avait réservé la suite présidentielle. Et c'est pareil pour le reste, puisque comme dorénavant nous sommes 7 à table (Mathieu+France, les parents, et les trois enfants), ils inaugurent pour nous une salle à manger et une véranda qui ne servent jamais, elles aussi décorées avec du mobilier d'apparat. La méga classe.


à Dublin

Arrivée à Dublin

Le tapis roulant : l'un de nos bagages manque!

Après avoir laissé le tapis roulant se dépeupler et l'avoir regardée passer trois fois, nous verifions si cette valise solitaire ne serait pas par hasard la nôtre. Ah si. Haha, on est un peu con-cons.

On ne l'avait pas reconnue parce que quelqu'un avait noué un foulard rouge à la poignée. Sûrement un de nos parents pour nous aider à la repérer plus facilement, justement. Hum hum.

A la sortie, Paulette (ma tante, qui va nous héberger le temps de trouver un appartement) est en plein milieu de l'allée d'honneur formée par les gens qui attendent un proche. Comme ça c'est pratique, impossible de la louper.


Elle nous fait monter dans son gros Range Rover (son mari est agriculteur) après que nous ayons rusé avec le chariot à bagages en évitant tous les trottoirs qui barrent le parking.

Direction la ferme familiale, près de Dunshaughlin, dans le Comté de Meath (à environ 25 km au Nord-Ouest de Dublin)


Départ en Irlande

Voici donc notre couple de jeunes Français sur le chemin de l'aéroport. Elle a 23 ans et il la trouve jolie; il a 25 ans et il a 25 ans.

Nos parents nous ont gentiment emmenés.

La veille, nous nous sommes pris la tête (c'est un euphémisme) pour faire rentrer deux vies humaines complètes dans les 40 kgs de bagages réglementaires (52, si on inclut les bagages à main). Après avoir laissé de côté tout ce qui n'était pas rigoureusement indispensable (hormis deux paddles pour jouer à l'émulateur Super Nes les soirs de déprime - seul écart que nous nous sommes autorisé), nous nous sommes résignés à envoyer ce qui n'avait pas pu rentrer par la poste, dans un gros colis.

Arrivés à l'aéroport, donc, nous nous apercevons avec aigreur que le contrôle de Aerlingus est plus que permissif, et nous jetons un regard consterné (et néanmoins résigné) sur les passagers qui montent à bord avec plusieurs gros bagages à main. :-( (attention quand même pour ceux qui seraient tentés de faire pareil, il paraît que les conditions se durcissent et que les compagnies irlandaises commencent à rentrer dans le rang)



Le vol est court et sans histoires, sauf pour moi (Mathieu), car ayant le nez totalement bouché à cause d'un léger rhume, je dois subir l'explosion de mes sinus à chaque changement d'altitude; en effet, l'air ne pouvant pas circuler dans mes cavités nasales et frontales congestionnées, il se contente de se dilater et de se contracter dans lesdites cavités chaque fois qu'il peut (le sacripan) sans se soucier de l'insupportable douleur engendrée...

Atterrissage.

Dublin !

Présentation

Nous Français
Nous vouloir voir du pays
Nous vouloir partir vivre étranger
Nous choisir Irlande : beau pays, pays anglophone, pays pas très loin
Nous choisir Irlande (Addendum) : Pays moins con que les States
Lui pouvoir travailler informatique (stage de fins d'études puis vrai travail)
Elle pouvoir apprendre Anglais (en faisant petits boulots)

Décision être prise, date être arrêtée : décollage mardi 18 septembre, 9:40 GMT (10:40 France)

Et zou !




Conseils pratiques

Je sais que certaines personnes qui liront ce blog auront dans l'idée de venir prochainement en Irlande (ou de partir dans un autre pays, d'ailleurs).

Donc pour eux et pour les autres, voici quelques conseils utiles:


1/ Demander sa carte européenne d'assuré social

Qu'est ce que c'est?

C'est (presque) comme la carte vitale sauf qu'elle n'est valable qu'un an maximum et que vous pouvez l'utiliser à l'étranger.

En théorie, si vous allez chez un médecin public (la bonne blague!) vous ne payez pas, ou au pire vous payez mais votre caisse d'assuré social en France vous rembourse (sous présentation de la facture).

En réalité, il y très peu de médecins publics en Irlande et il est très difficile d'avoir un RDV. D'autant que les soins sont de moins bonne qualité (ex: vous avez une carie? pas de problème pour certains dentistes publics, il arrache tout! --> véridique, Paulette peut en témoigner! :D

Comment se procurer la carte?

Il faut en faire la demande (par téléphone c'est possible) auprès de votre caisse d'assurance maladie (la CPAM si vous êtes dans la vie active, ou votre "mutuelle" étudiante si vous dépendez encore de la LMDE ou de la SMEREP. Faites-le au moins un mois en avance parce que ça peut être un peu long!
Et vous recevrez ladite carte par la poste.


2/ Faites vos soins médicaux en France avant le départ

En Irlande, tout est cher, y compris les soins médicaux.
Par exemple, un généraliste coûte entre 40 et 60 euros, un RDV chez le dentiste sera facturé au minimum 70€ ...

Bref, je vous conseille fortement d'aller chez le dentiste, le gynéco, l'ophtalmo...AVANT de partir.

D'ailleurs petite anecdote: j'ai suivi mes propres conseils et j'ai été chez le dentiste environ 2 semaines 1/2 avant la jour du départ. Bien m'en a pris!
Le dentiste m'a arraché 2 dents, m'en a dévitalisé 3 et m'a posé 5 couronnes! (le tout en deux semaines, en pleins examens/déménagement/ préparatifs...c'était le bonheur total!)
Le tout pour le modique somme de 6 000 euros...Vive la mutuelle, au final, je suis remboursée à 100%.


3/ Téléphone portable: prenez l'option internationale

C'est une option gratuite qui vous permet d'appeler et d'être joignable à l'étanger. Chez SFR (et je pense chez tous les opérateurs), c'est gratuit.
En tout cas, ça rend bien des services de pouvoir utiliser sa carte SIM en Irlande le temps d'en avoir une irlandaise.
Enfin, avec modération tout de même parce que le coût des communications est hyper élevé:
appel émis: 1€ de connexion + 1,20 /min (ça vaut aussi pour le répondeur)
appel reçu: 1€ les 20 premières minutes puis 1,20 € /min
texto émis: 30 cts
texto reçu: gratuit


4/ Indispensable : faites "débloquer" votre téléphone portable

Les téléphones sont configurés de telle sorte que l'ont ne puisse pas les utiliser avec une puce étrangère (comprenez: étrangère à votre opérateur). Je crois que c'est une sécurité contre le vol mais je ne suis pas sûre.
Dans tous les cas, vous pouvez "débloquer" votre téléphone en appelant votre opérateur. Chez SFR, ça prend environ 20 minutes et c'est gratuit si vous avez acheté le téléphone depuis plus de 6 mois (sinon tu raques!), mais il faut bien préciser que c'est pour partir à l'étranger.
Cela vous permet de pouvoir utiliser votre téléphone en Irlande, et donc de n'avoir à acheter qu'une carte SIM au lieu de carte SIM+tél. C'est ce qu'on a fait.
Pour info, chez O2 (opérateur irlandais), la carte SIM (pour les formules sans abonnements) coûte 10€ et on a 22€ de crédit offert. Donc c'est cool :))


5/ Que faire de son forfait français?

Possibilité 1: Résiliation
Vous avez choisi la formule offensive! Au moins c'est radical.
On résilie son forfait donc on ne paie plus rien mais l'inconvénient est que l'on perd son numéro de portable français.

Pour résilier, il faut envoyer un courrier en recommandé à son opérateur avec le justificatif de logement dans un autre pays* et encore mieux avec une preuve de travail à l'étranger.
Attention, si vous ne pouvez pas fournir ces justificatifs, vous ne pourrez pas résilier...

Possibilité 2:"conservation de ligne"
Vous avez choisi la formule douce.
L'idée est de mettre votre ligne en pause pendant un an maxi. Vous ne pouvez ni appeler, ni recevoir. Si quelqu'un vous appelle, ça sonne dans le vide (sonnerie bizarre + pas de répondeur).
Cette option coute 2,90€ par mois et permet de conserver son numéro de téléphone et ses points fidélité - du moins chez SFR).
Inconvénients:
- si au bout d'un an vous n'avez pas réactivé votre ligne, elle sera définitevement coupée
- vous perdez automatiquement votre forfait actuel. Lorsque vous réactiverez votre ligne, vous devrez choisir un nouveau forfait parmmis ceux que votre opérateur vous proposera.

ATTENTION : Comme pour la résiliation, il suffit d'envoyer un courrier en recommandé avec les justificatifs qui prouvent que vous habitez à l'étranger* (et que vous y travaillez - nous ça a suffi sans).

Mais si vous avez besoin d'une info supplémentaire (appel au service client), soyez informés que c'est encore pire que pour la résiliation. Les opérateurs du service client nient carrément l'existence de cette possibilité ou refusent de vous passer le service résiliation (en prétendant que ce n'est pas possible). Dites tout de suite que vous partez à l'étranger pour motif professionnel et ne vous laissez pas entourlouper par les opérateurs qui inventeront un gros mytho en direct pour ne pas répondre (du genre : "c'est réservé aux forfaits pro").


6/ Résiliation Imagin'R, mutuelle...etc

Pensez à résilier tout ce qui peut l'être, ça fait toujours de l'argent récupéré.
Là encore, il faut souvent envoyer des courriers en recommandé avec des justificatifs qui prouvent que vous partez habiter à l'étranger*...


7/ Documents utiles

Quand on arrive dans un pays étranger, il est "fortement conseillé" de se déclarer au consulat français du pays d'acceuil. Malheureusement, même loin de nos frontières, la paperasse règne en maitre!!
Et donc, il faut présenter tout un tas de documents (ex: votre certificat de JAPD pour ceux qui l'ont).
Comme nous on est un peu con-cons, on n'a pas bien lu les documents que Claire (la nana qui dormait sur le canapé à la PP4 :p) nous a donné avant de partir. Et donc on ne savait pas tout ça. Du coup, on s'est pas déclarés au consulat.
En même temps on s'en fout, ça m'étonnerait qu'il y ait la guerre en Irlande et que le consulat soit obligé de nous rapatrier en urgence en France... :-D Mais bon, le Consulat peut donner des tuyaux pour bien démarrer le séjour.


8/ Préparation des valises

Vous avez l'habitude de tout faire à la dernière minute et pensez préparer vos valises 2 heures avant le départ? Je vous le déconseille fortement. Il se peut que toutes vos affaires dépassent le poids maximum autorisé par la compagnie aérienne et que vous soyez obligé de vous envoyer des effets personnels par la poste.
Pour info, nous on s'est envoyé environ 9 kilos de trucs divers et variés et on a payé 45€... (grâc à la privatisation de la poste, la formule "normale" - comprenez "pas en express", n'existe plus dans certains cas) :(
Mais ça nous a bien rendu service!

Paulette m'a aussi conseillé le fret aérien. Elle m'a dit que c'était assez rapide et beaucoup moins cher. Je ne connais pas du tout donc je ne peux pas vous en dire plus.

Comme on l'a dit plus haut, Aer Lingus était au final assez laxiste sur les poids et les volumes, mais avec l'attentite aiguë qui règne c'est en train de changer.


9/ Multiprises

En Irlande, les prises ne sont pas comme en France donc il faut acheter des adapteurs (environ 7€ l'unité). C'est pourquoi je vous conseille d'amener une multiprise qui vous permettra de brancher plusieurs appareils sur un seul adapteur..


10/ Faire la demande de PPS Number

L'unique formalité à effectuer en Irlande est de demander votre PPS Number (votre identifiant unique, un peu comme le n° de sécu en France). A peine arrivés en Irlande, foncez au Social Welfare le plus proche de votre domicile pour faire la demande. Sans PPS number, pas de boulot!
Pour demander un PPS number, il faut d'abord un logement.



Voilà, je pense avoir fait le tour de tout ce qui me passait par la tête.
J'espère que ça vous sera utile :))

France


* Pour nous, ce justificatif consistait en une lettre de notre futur hébergeur déclarant qu'on allait vivre chez lui, jointe à un justificatif de domicile de cet hébergeur (facture d'électricité).