dimanche 23 septembre 2007

Premier après-midi - mardi 18

La route est tranquille, Paulette nous raconte plein de trucs rigolos. Elle nous explique les premiers rudiments de la culture locale : conduite à gauche, panneaux, feus rouges, etc.

Paulette dans son 4x4

Juste au moment où on parle du PPS number (l'identifiant unique que chaque immigrant doit demander et qui lui permet de travailler - un peu l'équivalent du numéro de sécu en France), on passe devant le bâtiment de l'administration locale. On en profite donc pour s'arrêter et demander des détails au guichet. La dame nous dit que ce n'est pas là mais nous donne les numéros de téléphone à appeler.

On repart vers Dunshaughlin - vers cette ferme mythique dont la seule caractéristique commune à tous les récits qui en sont faits est "paumée dans la cambrousse". En réalité, elle considérée comme paumée simplement parce qu'il n'y a pas un bus qui s'arrête devant la porte, mais elle est quand même située dans une région assez peuplée, et la ferme elle-même est un joli cottage disposant de tout le confort (je m'imaginais presque une ferme en pierres de taille avec un toit de chaume, plantée au milieu d'une plaine balayée par les vents; en réalité elle est dans un joli petit coin où les champs sont séparés par des haies, avec plein de maisons à proximité, une église tout près, et quelques commerces pas très loin).

Nous remontons l'allée en gravier et nous garons le Range Rover devant une porte avec baie vitrée. Nous sommes accueillis par les deux chiens : Taz et Austerlitz (qui pourrait croire que notre hôtesse est Française?)

Devant la maison (reconstitution)

La barraque est immense, on voit que le sol ne coûtait pas encore trop cher à l'époque de la construction. Ce qui est encore plus fou, c'est que la famille nous héberge dans une partie de la maison qui ne sert jamais, et qui donc est parfaitement bien rangée et luxueusement décorée - c'est comme si on nous avait réservé la suite présidentielle. Et c'est pareil pour le reste, puisque comme dorénavant nous sommes 7 à table (Mathieu+France, les parents, et les trois enfants), ils inaugurent pour nous une salle à manger et une véranda qui ne servent jamais, elles aussi décorées avec du mobilier d'apparat. La méga classe.


à Dublin

1 commentaire:

fran�oise a dit…

Si vous vous imaginez que la ferme n'est pas dans la cambrousse essayez de vous promener dans les champs sans bottes montant jusqu'au cou !
Dans la salle à manger ce n'est pas du mobilier d'apparat, hé pequenots, c'est un superbe mobilier
d'époque (je ne me souvients plus de laquelle).