Ce dimanche il y a eu un Chase. Un Chase, c'est une chasse à courre. Il ne s'agissait pas d'une vraie chasse à courre, mais d'une grande promenade équestre organisée par le village pour les possesseurs de chevaux de tout le pays. Des tas de vans et de camions sont venus s'entasser le long de la route principale, en face de l'Eglise (on n'avait jamais vu autant d'agitation!), et à l'heure dite les participants sont montés à cheval, s'est dirigé vers le champ désigné, et s'est préparé au départ.
Cette randonnée collective a beaucoup de succès, car les possesseurs de chevaux n'ont plus beaucoup de lieux où galoper en toute liberté : la possibilité de se promener dans les champs, ouverts pour l'occasion par les agriculteurs, est pour eux une aubaine; ainsi, plus de 150 cavaliers s'étaient réunis.
Pour un piéton, l'évènement n'a pas un intérêt énorme, mais c'est assez plaisant de voir cette compagnie bigarrée prendre le départ.
Nous avons suivi le parcours en allant nous poster aux principaux lieux de passage avec le 4x4; Jack est allé apporter un soutien symbolique à l'évènement en allant discuter avec les fermiers qui ouvraient et fermaient les barrières de leurs champs. C'est lui qui s'était porté volontaire pour organiser la première édition du Chase (pour l'occasion, il s'était fait casser le poignet par un cheval paniqué).
Nous avons suivi le parcours en allant nous poster aux principaux lieux de passage avec le 4x4; Jack est allé apporter un soutien symbolique à l'évènement en allant discuter avec les fermiers qui ouvraient et fermaient les barrières de leurs champs. C'est lui qui s'était porté volontaire pour organiser la première édition du Chase (pour l'occasion, il s'était fait casser le poignet par un cheval paniqué).
Bref, malgré le froid, ces activités semi-traditionnelles sont sympathiques, et c'est toujours impressionnant de regarder passer ces énormes bêtes que sont les chevaux - ils se cabrent, ils hénissent, et ils dégagent une épaisse vapeur à cause de leur chaleur corporelle.
1 commentaire:
Je suis comme vous, j'ai un peu peur des chevaux.
En Colombie, certains sites de civilisations pré-colombiens ne peuvent être joints qu'à cheval. Il faut voir les rosses qui heureusement connaissent le trajet par coeur. Les selles "mexicaines" sont trés larges et tu peux t'y cramponner en essayant de prendre l'air dégagé et les autochtones (?) rigolent.
A la fin de la visite, le guide t'emmène toujours dans sa très misérable cahute, sort avec mystère d'une cache un paquet enveloppé de chiffons et te propose des "antiquités" trés réalistes et trés bien faites. Notre refus poli accompagné de l'argument qu'il est illégal d'acheter des "antiquités" plonge le malheureux dans le désespoir et tous ses trés nombreux enfants te regardent avec réprobation. Seule solution, lui demander un petit café et le payer le prix de ses "antiquités". Là bas, dans les campagnes montagneuses, tout le monde se déplace à cheval. Aussi, quand nous prenions des gens en stop, la voiture sentait l'écurie pendant plusieurs jours. Ah, quels beaux jours de ma jeunesse !
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